Dannemarie

Dans cette commune, arrosée par le ruisseau de l’Opton, affluent de la Vègre, aucune découverte des temps préhistoriques n’a été signalée.

Le premier seigneur connu, Guillaume de Dammarie, est cité comme témoin, dans un acte de souscription, en faveur de l’abbaye de Clairefontaine.

La terre de Dannemarie relevait du comté de Montfort ; elle fut pour sa presque totalité, pendant les XVe, XVIe, et XVIIe siècles, en la possession de la famille Berthomier.

Guy, écuyer tranchant de Louis XII, en était  seigneur pour partie, au début du XVIe siècle. Sa femme Jeanne Le Moy, fut gouvernante des filles de France, sous François Ier et Henri II, puis dame d’atours de Marie Stuart.

En 1670, Jean Lebreton et Jacques Thoriette, gentilshommes de la vénerie du roi, louèrent à Charles Berthomier, écuyer, dix-sept arpents de terre à Dannemarie.

En 1726, René de Vion était seigneur de Dannemarie. M. de Morainville lui succéda ; il possédait encore cette terre en 1758.

A cette époque, après le pouillé de Chartres, le village comptait 50 habitants, c’est-à-dire moitié de plus qu’au XIIIe siècle. Le pouillé du diocèse de Versailles en indique 92 en l’année 1872.

L’église dédiée à Sainte-Anne, construite en 1079, est en ruines et ne sert plus au culte que pour les inhumations. Elle n’offre rien de particulier au point de artistique.

En 1664, Charles Auvray, avocat au Parlement légua à l’église de Dannemarie, une somme de 37 livres 10 sous.

En 1970, découverte d’une peinture monumentale – le dit des trois Morts et des trois Vifs / Deux saints – lors du nettoyage de l’église.