Notion introduite en 2000 par la directive cadre sur l’eau, la continuité écologique d’un cours d’eau est définie comme la libre circulation des organismes vivants et leur accès aux zones Indispensables à leur reproduction, leur croissance, leur alimentation ou leur abri, le bon déroulement du transport naturel des sédiments ainsi que le bon fonctionnement des réservoirs biologiques.
Ainsi restaurer, la continuité écologique c'est permettre aux rivières de suivre naturellement leur cours de l'amont vers l'aval et d'occuper le lit majeur en période de crues.
Au fil du temps, le paysage des rivières et des vallées s’est modifié. En effet, depuis l’antiquité, les hommes ont construit des seuils et des barrages dans les rivières pour produire de l’énergie, moudre les céréales, irriguer, ou encore créer des étangs de pisciculture. Plus récemment, de nombreux travaux hydrauliques (rectifications, recalibrages, busages, seuils...) ont été réalisés avec pour objectifs, entre autres, d’accroitre les rendements agricoles...
Tout cela a conduit à perturber l’équilibre des cours d’eau. Il est donc nécessaire aujourd’hui de réduire les impacts négatifs de ces aménagements.
Les conséquences d'un blocage aux continuités sur un cours d’eau sont :
L’action de la CCPH
Une grande étude de restauration de la continuité écologique
La CCPH a lancé en 2015 une étude de grande envergure sur la restauration de la continuité écologique, sur la Vaucouleurs et ses affluents.
L'objectif est d'établir à partir un diagnostic complet du fonctionnement des cours d'eau, un programme d'intervention sur les ouvrages.
Les actions découlant de l'étude de restauration de la continuité :
À l'issue de l'étude, la CCPH travaille à la restitution de la continuité écologique sur la Vaucouleurs et ses affluents (Flexanville...).
Le conseil communautaire se tiendra le mercredi 18 décembre à 20h30 dans la salle des fêtes de Tacoignières.